... Jusqu'à la fin Proviseur-adjoint : J'aime pas vraiment ces exercices d'incendie. Les élèves s'amusent.
Proviseur : C'est vrai.
Proviseur-adjoint : Personne ne prend l'alarme au sérieux.
Proviseur : Il faut voir le bon côté des choses : le jour où il y aura vraiment un incendie, ils se feront tous cramer !
Proviseur-adjoint : Oui, mais bon... Vous savez, je me disais...
Proviseur : Quoi donc ?
Proviseur-adjoint : Et bien, pour rendre cet exercice plus réaliste, et aussi, il faut le dire, plus intéressant, il faudrait vraiment incendier le bâtiment.
Proviseur : Mais vous n'imaginez pas les coûts pour reconstruire le lycée après chaque exercice ! Il y en a un par trimestre !
Proviseur-adjoint : Oui, je n'y avais pas pensé...
Proviseur : Et oui...
Proviseur-adjoint : Je sais ! Il faudrait embaucher des types avec des lance-flamme, qui poursuivraient les élèves et brûleraient les retardataires !
Proviseur : Figurez-vous que j'y avais déjà pensé, mais en admettant que l'on trouve plusieurs pyromane capables de brûler des gens sans brûler le bâtiment, nous aurions de graves ennuis avec la justice après ça !
Proviseur-adjoint : La justice est mal faite.
Proviseur : A qui le dîtes-vous.
- - - -
Voix-off : Un peu plus loin, à l'extérieur du bâtiment...
Alex : Bon, il fout quoi Maxwell ?
Hesboeuf : Je ne suis pas pressée de le revoir, moi ! Il peut bien cramer si ça lui chante.
Alain : Vous savez qu'il n'y a pas réellement d'incendie ?
Hesboeuf : Ne commence pas à me contredire !
Alain : Oh, moi, pour ce que j'en dit...
Pierre : Un incendie... C'est pas bête... La prochaine fois, je resterais dedans...
Tania : Aaaah, mon héros ! Tu veux combattre les flammes ! Mmmm... Un uniforme de pompier t'irait bien...
Alain : Je crois que ce n'est pas de ça qu'il parlait...
Tania : Ooooh, Pierre, éteins le feu que tu as allumé en moi !
Alain : Ouais, elle a le feu au cul.
Alex : Elle est chaude comme la braise.
Tania : Sors ta lance à incendie et arrose-moi !
Pierre : Hein ?...
Alain : Mais tais-toi à la fin !
Tania : Si on peut plus fantasmer tranquillement...
Alain : Tu étais tout, sauf tranquille !
Tania : Oh, ça va...
Pion : Je vous ramène cet élève, il était endormi dans une salle...
Hesboeuf : Vous pouvez le garder, j'en ai déjà assez.
Pion : Euh... je vous le laisse.
Hesboeuf : <soupir>
Basile : Aaaaah... Dodo.
Alain : Alors, même une alarme incendie, ça t'empêche pas de dormir ? Impressionnant...
Ali : Alors, il est où Maxwell ?
Alex : C'est vrai, ça.
Tania : On s'en fout...
Alain : Pour une fois, je suis bien d'accord...
Hesboeuf : Je m'en contrefiche royalement.
Alex : Faudrait ptetre envoyer quelqu'un le rechercher...
Hesboeuf : Pourquoi faire ? Il risquerait de le retrouver !
Alex : Euh... c'est le but !
Ali : Il est sûrement aux chiottes...
Tania : Oui, après tout, c'est la seule chose qu'il sait faire.
<Fin de l'alarme incendie>
Tania : Aaaah, enfin...
<Alarme incendie>
Tania : PUTAIN ! Je suis sûre que c'est ce con de Maxwell ! Il peut pas aller aux toilettes sans faire une connerie !
Jacques : Mince ! Faut que j'y aille !
Tania : Ah ? T'as une envie pressante, mamour ?
Jacques : Nan, faut que j'aille dans le bâtiment !
Hesboeuf : Ah, mais non !
Jacques : Euh... Je suis délégué provisoire aussi ! Donc c'est à moi d'aller le chercher !
Tania : Mais... mamour... Tu tiens tant à Maxwell ?
Jacques : Arrête de m'appeler comme ça, espèce de dévergondée !
Tania : Quoi ?
Jacques : Il faut que j'y ailles !
Tania : Reste avec moi !
Alain : Mais t'es vraiment une nympho !
Jacques : Oh, tu m'énerves ! J'ai plus besoin de toi maintenant !
Tania : Tu veux dire que... c'est fini entre nous ?
Alain : Mais y a jamais rien eu...
Jacques : J'ai jamais pu te blairer, espèce de péripatéticienne !
Tania : Heiiiiin ?
Jacques : Bon, j'y vais !
Tania : Alors ça, j'y crois pas...
Alex : Maxwell serait là, il y croirait pas non plus.
Alain : J'aurais bien dit que ça lui laissait le champ libre, mais...
Tania : Bon... QUELQU'UN D'AUTRE ICI EST BON EN MATHS ?
Alain : Tchhhhh...
- - - -
Voix-off : Revenons quelques minutes en arrière, à l'intérieur du lycée...
- - - -
Charles-Henri : MOUAHAHAHAHAHAHAHAA !!!
Maxwell : Ah salaaaaud !
Charles-Henri : Et oui ! Tomber sur mon hôtel Rue de la Paix, ça pardonne pas !
Maxwell : Ouais, mais pourquoi je tombe dessus à chaque tour, c'est dégueulasse !
Charles-Henri : Bon, raboule le fric !
Maxwell : Rapace...
Voix-off : STOOOOOOOOP !
Maxwell : Quoi ? On joue, là !
Charles-Henri : Ouais, je suis en train de le ruiner.
Voix-off : Désolé, mais c'est à vous, là !
Maxwell : Ah, enfin ! C'est qu'on commençait à se faire chier.
Charles-Henri : Mais j'étais en train de gagner !
Maxwell : Ah, ça, on saura jamais qui aurait gagné !
Charles-Henri : Mais c'est évident !
Voix-off : Bon alors ?
Maxwell : Bon, on reprend.
Charles-Henri : Oui. Hum, hum. MOUHAHAHAHAHAAAAA !!!
Maxwell : Mais tu es fou ?
Charles-Henri : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!
Maxwell : Et puis je suis sûr que ce n'est pas une vraie bombe, je vois pas comment tu pourrais en fabriquer une...
Charles-Henri : Ah oui ? Et bien regarde ce que j'ai dans la main !
Maxwell : On dirait une balle pour chien.
Charles-Henri : Effectivement, c'était une balle pour chien... Mais j'y ai rajouté une petite solution chimique de mon cru, regarde ! Hop !
<BANG !>
Maxwell : Oh le con ! Il a détruit la cuvette des toilettes !
Charles-Henri : Tu me crois maintenant ?
Maxwell : Espèce de taré !
Charles-Henri : Gninhinhinhinhinnnn...
Maxwell : C'est quoi ton but ? Faire exploser le lycée pendant que tout le monde a évacué ?
Charles-Henri : Nan, en fait, cet exercice anti-incendie n'était pas prévu dans mon plan... Je vais attendre que tout le monde rentre...
Maxwell : Je vais t'en empêcher !
Charles-Henri : Essaye toujours ! J'ai fait 3 ans de judo ! Je suis ceinture jaune !
<Paf !>
Maxwell : Aïeuh ! Mais t'es malade !
<Paf ! Chpaf ! Schblom ! (et autres bruitages...)>
Charles-Henri : Tiens, ça c'est pour m'avoir cassé le nez !
<paf !>
Maxwell (nez cassé): Ah, sale con ! C'est malin, je saigne du nez, maintenant...
Charles-Henri : Je vais en finir !
<PAF !>
Charles-Henri : Aaaaah... (il s'écroule)
Maxwell : Merde à la fin ! Bon, il faut que j'arrête cette bombe !
Charles-Henri : Tu n'y arriveras pas... C'est automatique. Si t'y touche, ça pète !
Maxwell : Alors tu vas me dire comment on l'arrête !
Charles-Henri : Non.
<Paf !>
Charles-Henri : Non.
<Paf !>
Charles-Henri : ...non...
<Paf !>
Maxwell : Putain, il s'est évanoui ! Bon, regardons cette putain de bombe !
Mmmm... Ca va péter d'ici une dizaine de minutes... D'ici là tout le monde sera de nouveau rentré. Et merde...
<Fin de l'alarme>
Maxwell : Ah merde ! Vite, il faut que je la redéclenche ! Depuis le temps que je rêvais de briser la glace...
<Alarme incendie>
Maxwell : En plus de ça, des pions devraient rappliquer.
<PAF !>
Maxwell : Aaargh ! (s'écroule)
Charles-Henri : Tu aurais dû me surveiller... Je vais nous cacher, et dès que tout le monde sera rentré, je fais péter ce lycée de cons !
Tiens, je vais te cacher dans les toilettes, comme ça tu seras comme chez toi !
Maxwell : ... sale... con...
Jacques : Je le savais !
Charles-Henri : Toi ? Ici !
Jacques : Une bombe ? J'ai toujours su que tu nous réservais un truc de ce genre ! Je sais reconnaître un détraqué quand j'en vois un !
Maxwell : Ah... j'ai toujours cru que c'était toi, le détraqué...
Charles-Henri : Comment as-tu fait pour rappliquer aussi vite ?
Jacques : Je savais que tu mijotais quelque chose, alors avec cette deuxième alarme incendie, et le fait que tu n'étais pas là, j'ai tout de suite fait le rapprochement ! Ensuite, comme l'autre abruti de Maxwell...
Maxwell : hey !
Jacques :...ne revenait pas, je me suis douté qu'il était tombé sur toi, et en se mettant à sa place, il était facile d'imaginer qu'il était allé aux toilettes !
Maxwell : Mais qu'est ce que c'est que cette réputation de merde...
<Paf ! Schlatf !...>
Maxwell : Mais c'est quoi cette bagarre...
Jacques : Aïe !
Charles-Henri : Outch !
Jacques : Je vais t'apprendre, moi !
Charles : AAAAAAAAAiiiieeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuh ! Lâche mes cheveux !
Maxwell : Mon dieu... Je vais en profiter pour aller chercher des secours, et sortir cette bombe... Ah. Il l'a attachée à une lunette de toilettes à l'aide d'un antivol de vélo. Bon il faut que j'aille prévenir quelqu'un ! Jacques a l’air de s’en sortir pour le moment…
Charles-Henri : Yaaaaah !
<Paf ! Paf ! Paf !>
Jacques : Aïe ! Arrête ! Aïe !
Maxwell : Bon on va dire qu’il s’en sort. Vite !
Jacques : Argh !
Charles-Henri : Attends là, toi !
Maxwell : Merde !
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Voix-off : Bon, comme tout ce qui suit risque d’être confus, je vais vous faire un bref résumé... Alors, donc, pendant que Jacques est en train de récupérer ses esprits, Maxwell s'est élancé avec toute la fougue d'un jeune de son âge, pour sauver son lycée, ses amis...
Maxwell : Pour mes toilettes ! Yahaaa !
Voix-off : Et ses toilettes. Il s'est donc jeté sur Charles-Henri, pour le ruer de coups. Ce dernier vacille, mais il tient bon ! Les deux adversaires étant de force égale, ce combat est extrêmement chiant ! Nous allons donc nous intéresser à ce qu'il se passe ailleurs au même moment !
- - - -
Tania : Aaaah... avec tout ça, on aura loupé toute l'heure d'histoire...
Alain : Ca c'est bien !
Alex : Mais que font Maxwell et Jacques ?
Tania : Qu'est-ce qu'on s'en fout... Vous croyez que Charles-Henri accepterait de m'aider pour mes maths si je lui proposais de sortir avec moi ?
Alain : Tu as déjà essayé...
Tania : Ah bon ? Ah je m'en souviens plus...
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Voix-off : Bon, en fait, c'est encore moins intéressant. Nous allons donc faire un point sur les pions en train de fouiller le bâtiment à la recherche de l'intrus qui a déclenché l'alarme incendie la deuxième fois.
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Roger : Mmmm... On a déjà fait plusieurs couloirs, on devrait peut-être se séparer ?
Pion : Hein ? Mais j'ai peur, moi tout seul !
Roger : Aah... Bon. J'ai une idée !
Pion : Ah ouais ?
Roger : Tous les profs ont dû faire l'appel, donc on doit pouvoir retrouver qui manquait à l'appel ! Comme ça on sait qui est resté à l'intérieur du bâtiment !
Pion : Ca veut dire qu'il va falloir se farcir les listes des élèves de toutes les classes de ce lycée ? Mais y en a pour des heures !
Roger : Ouais, t'as raison... Je sais ! Y a un élève, Maxwell, qui était dans le lycée tout à l'heure, il cherchait Basile...
Pion : Le type qui dormait que j'ai ramené à sa classe ?
Roger : Ouais. Donc on n'a qu'à tout lui coller sur le dos !
Pion : A ce Maxwell ? Mais si ça se trouve, il est retourné dans sa classe, peut-être qu'il a un alibi !
Roger : Ouais, mais au moins on aura pas à se farcir toutes les listes !
Pion : Mais... ça se fait pas...
Roger : Ouais, enfin tu sais, ce Maxwell, il a l'air très gentil comme ça, mais en fait c'est un monstre !
Pion : Ah bon ?
Roger : C'est lui qui a dégueulassé les toilettes des filles au sixième épisode !
Pion : Hein ?
Roger : Euh... Je veux dire le mois dernier. Et il suffit de regarder son carnet de colle pour se rendre compte que ce n'est pas un enfant de choeur...
Pion : Ouais. Bon après tout, t'as raison, on n'a qu'à faire ça.
Roger : Bah voila !
Pion : Bon, on va s'en jeter un ptit ?
Roger : C'est ma tournée !
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Voix-off : Pendant ce temps, Maxwell et Charles-Henri continuent à se mettre sur la gueule. C'est bien simple, il ne leur manque que le string et la boue, et je banderais comme un taureau.
Jacques : Yeark !
Voix-off : Bon, on dirait qu'on a fait le tour des trucs plus intéressants. Revenons donc à Maxwell et Charles-Henri. On dirait qu'ils ont bientôt fini...
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Maxwell : Merde, mais les pions devraient déjà être là...
<Fin de l'alarme incendie>
Maxwell : Meeeerde !
Charles-Henri : Ca y est ! Ils vont rentrer !
<Tut>
Maxwell : Qu'est ce que tu viens de faire ?
Charles-Henri : Je viens d'activer la bombe. Dans une minute, tout explosera ! Mouahahahahaha !!!
Maxwell : Oh non ! C'est ça que j'aime pas avec les gens intelligents ! un mec normal aurait pris un flingue et tué dix personnes grand max, mais toi c'est tout le monde que tu veux tuer !
Charles-Henri : Bon, je vous laisse !
Maxwell : Attends là ! Et merde... Jacques, ça va ?
Jacques : Ca devrait aller.
Maxwell : Tu penses pouvoir arrêter la bombe ?
Jacques : Evidemment, les bombes, c'est ma spécialité.
Maxwell : Euh... Alors vas-y, je vais le rattraper !
Jacques : Ok.
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Voix-off : Bon, là ça devient lourd, va falloir le terminer, cet épisode... Allez, la suite dans le prochain.
Maxwell : QUOI ? Ah nonnonnon ! On avait dit que c'était le dernier de al saison 1, on continue !
Voix-off : Pfff... Bon d'accord...
Maxwell : Nan mais c'est vrai quoi... m'arrêter en pleine poursuite !